Nicolas Gogol est né en Ukraine en 1809. Son père, un petit fonctionnaire, est issu d’une famille ukrainienne de soldats et de prêtres anoblis au XVIIe siècle. Durant l’hiver 1828, il quitte son pays pour Saint-Pétersbourg en quête d’un emploi et travaille dans différents ministères. En 1831, il publie le premier volume des Veillées du hameau de Dikanka, nouvelles inspirées du folklore ukrainien. Il fréquente les milieux littéraires et est nommé professeur adjoint d’histoire du Moyen Âge à l’Université de Saint-Pétersbourg en 1834. Lassé, il quitte sa chaire en 1835. Entre temps il écrit Taras Boulba, Le Revizor, Mirgorod. À partir de juin 1836, il se met à voyager à travers l’Europe. Il reste près d’un an à Paris, puis séjourne à Rome. En 1848, il part pour l’Orient et fait un pèlerinage à Jérusalem. Rentré à Moscou, il achève la seconde partie des Âmes mortes, œuvre commencée en 1835. Au début du mois de février 1852, dans un moment de délire, il brûle tous ses manuscrits inédits, parmi lesquels, pense-t-on, les derniers chapitres des Âmes mortes. Il meurt le 21 février 1852, dans des sentiments d’ardente piété et est, selon son désir, enseveli dans un monastère.