De la guerre, le petit Martin connaîtra tout : les privations, les humiliations, la peur durant le temps passé au ghetto de Varsovie, l'horreur absolue des camps nazis à Treblinka, la fureur de vivre quand il s'en échappera caché sous un camion, l'abattement et aussi le suprême courage quand il apprendra qu'il a perdu tous les siens...
Et puisqu'il faut bien vivre, il s'engagera ensuite dans l'armée Rouge, puis partira aux États-Unis... Enfin la paix reviendra. Martin reconstruit alors sa vie et rencontre le grand amour en la personne de Dina. C'est dans le sud de la France, par une journée d'été éclatante, que le destin le blessera à nouveau – à mort – en décimant ceux qui lui sont le plus chers.
Martin Gray a subi les épreuves les plus atroces. Trois fois, la mort a frappé les êtres qui lui étaient les plus chers, le laissant seul survivant : sa mère et ses frères tués dans les chambres à gaz du camp de Treblinka, son père abattu sous ses yeux à la tête des insurgés du ghetto de Varsovie. Le 3 octobre 1970, sa femme Dina et ses quatre enfants meurent dans l'incendie de forêt du Tanneron. Martin Gray a voulu qu'un livre rende hommage à la mémoire de ceux qu'il a perdus, à la mémoire aussi de tous ceux qui ont disparu comme les siens.