Agent 212

Agent 212 αž›αŸαž # 22 Β· Dupuis
αžŸαŸ€αžœαž—αŸ…β€‹αž’αŸαž‘αž·αž…αžαŸ’αžšαžΌαž“αž·αž…
49
αž‘αŸ†αž–αŸαžš
αž˜αžΆαž“αžŸαž·αž‘αŸ’αž’αž·
αž€αžΆαžšαžœαžΆαž™αžαž˜αŸ’αž›αŸƒ αž“αž·αž„αž˜αžαž·αžœαžΆαž™αžαž˜αŸ’αž›αŸƒαž˜αž·αž“αžαŸ’αžšαžΌαžœαž”αžΆαž“αž•αŸ’αž‘αŸ€αž„αž•αŸ’αž‘αžΆαžαŸ‹αž‘αŸ αžŸαŸ’αžœαŸ‚αž„αž™αž›αŸ‹αž”αž“αŸ’αžαŸ‚αž˜

αž’αŸ†αž–αžΈαžŸαŸ€αžœαž—αŸ…β€‹αž’αŸαž‘αž·αž…αžαŸ’αžšαžΌαž“αž·αž€αž“αŸαŸ‡

Te land, ter zee of in de lucht... onze sympathieke dikkerd waakt altijd. Hij gebruikt skateboard, rollers of een step om zo snel mogelijk en in alle omstandigheden het gevaar te kunnen aanpakken. Dat kan een vuurspuwer zijn, een ontsnapte boa of een dief die met zijn buit aan de haal probeert te gaan. Maar Agent 212 voelt zich niet te goed om ook een kat uit de nood te helpen of een stel kippen van een wisse dood te redden. Agent 212 heeft een hart van goud (en een pens van formaat) en hij doet er alles aan om zijn uniform waardig te zijn.

αž’αŸ†αž–αžΈβ€‹αž’αŸ’αž“αž€αž“αž·αž–αž“αŸ’αž’

"Le divan, c'est mon outil de travail. Dans presque toutes les piΓ¨ces de la maison il y en un, ou quelque chose qui lui ressemble." Raoul Cauvin, scΓ©nariste aux mille et une histoires, l'avoue humblement : il ne peut rΓ©flΓ©chir correctement que lorsqu'il est allongΓ©. Il ajoute : "D'ailleurs, je vous dΓ©fie de penser les yeux ouverts !" NΓ© Γ  Antoing le 26 septembre 1938, Cauvin est l'une des rares personnes Γ  avoir suivi pendant cinq ans des Γ©tudes de lithographie publicitaire Γ  l'Institut Saint-Luc de Tournai, pour dΓ©couvrir en entrant dans la vie active que cette profession n'existait plus ! Suivent toute une sΓ©rie de petits mΓ©tiers et notamment un emploi dans une usine de boules de billard, qui lui dΓ©veloppe une vΓ©ritable passion pour ce jeu sur tapis vert oΓΉ l'on ne mise guΓ¨re plus qu'une tournΓ©e gΓ©nΓ©rale. Il entre en 1960 aux Γ‰ditions Dupuis comme... lettreur (passage obligΓ© s'il en est), puis devient rapidement camΓ©raman au dΓ©partement dessins animΓ©s oΓΉ il restera 7 ans. Durant ces annΓ©es, il se dΓ©couvre une autre passion : le scΓ©nario. C'est Charles Dupuis lui-mΓͺme qui lui offre sa chance. Cauvin fait ses premiΓ¨res armes avec des collaborateurs internes de la Maison : Ryssack ("Arthur et LΓ©opold"), Gennaux ("L'Homme aux phylactΓ¨res", "Loryfiand et Chifmol"), Degotte, Carlos Roque et Vittorio. A ses dΓ©buts, il travaille avec une jeune dessinatrice parisienne : Claire BretΓ©cher ! Leur collaboration donne naissance Γ  une sΓ©rie intitulΓ©e "Les NaufragΓ©s". 1968 est l'annΓ©e clef. Cauvin et SalvΓ©rius lancent leur propre western : "Les Tuniques Bleues", une bande dessinΓ©e d'humour sur fond de guerre de SΓ©cession. A la mort du dessinateur, il propose la reprise de la sΓ©rie Γ  Lambil qui la dΓ©veloppera jusqu'aux hautes altitudes des best-sellers. Cette saga dΓ©passe les quinze millions d'exemplaires vendus en franΓ§ais et fait l'objet d'innombrables traductions Γ  travers l'Europe. Toujours responsable de la vieille machine Rank tirant les copies et travaux d'agrandissement ou de rΓ©duction pour les rΓ©dactions et les auteurs de passage, Cauvin est dΓ©sormais au centre de la toile et, grΓ’ce Γ  sa renommΓ©e grandissante, il se voit sollicitΓ© par tous les dessinateurs Γ  court de scΓ©nario. Une sΓ©rie de succΓ¨s s'amorce avec Berck ("Sammy" et "Lou"), Mazel ("Caline et Calebasse", puis "Boulouloum et Guiliguili" et "Les Paparazzi"), Macherot ("Mirliton"), WalthΓ©ry ("Le Vieux bleu"), Counhaye ("Les NaufragΓ©s de l'espace"), Lambil ("Pauvre Lampil"), Kox ("L'Agent 212"), Sandron ("Godasse et Godaille"), Bercovici ("Les Grandes Amours contrariΓ©es"), Nic ("Spirou et Fantasio"), Carpentier ("Les Toyottes"), etc. En parallΓ¨le, il Γ©crit des scΓ©narios pour les personnages de dessins animΓ©s de la Maison ("Musti", Tip et Tap", "Les Pilis") et leurs produits dΓ©rivΓ©s. S'il excelle dans l'aventure humoristique pour tous les publics et toutes les formes du gag visuel, il Γ©volue dans les annΓ©es 80 vers des productions plus incisives, proches souvent de l'humour noir et de la parodie dΓ©lirante. Ainsi le veut sa nouvelle vague de dessinateurs : Bercovici ("Les Femmes en Blanc"), Hardy ("Pierre Tombal"), Glem ("Les Voraces"), Laudec ("CΓ©dric" et "Taxi-girl"), Malik ("Cupidon"), BΓ©du ("Les Psy"), Carpentier ("L'AnnΓ©e de la biΓ¨re", puis "Du cΓ΄tΓ© de chez Poje"), Jean-Pol (la reprise de "Sammy" aprΓ¨s le dΓ©part en retraite de Berck), etc. Rares sont les Γ©checs : son imagination, la qualitΓ© de ses dialogues et le mΓ©tier mis dans ses dΓ©coupages qu'il livre complets Γ  ses auteurs reprΓ©sentent une vΓ©ritable mine d'or. Le grand public est assurΓ© de toujours trouver sous sa signature un album populaire et agrΓ©able Γ  lire. C'est un don et il est extraordinaire qu'il puisse l'exercer sur autant de sΓ©ries parallΓ¨les, le contraignant Γ  fournir la matiΓ¨re d'une bonne quinzaine de volumes par annΓ©e, sans jamais la moindre baisse de rΓ©gime! Cauvin adore chasser les idΓ©es comme d'autres les papillons, et comme il le dit lui-mΓͺme, pourvu que Γ§a dure...

Né à Ottignies le 4 février 1952, Daniel Kox dessine depuis son plus jeune Òge et obtient les conseils de Jidéhem au moment où il cherche à définir personnages et style pour en faire sa profession. A dix-huit ans, il arrive à publier ses premiers essais dans le mensuel SAMEDI-JEUNESSE. Deux ans plus tard, il est engagé par Dino Attanasio pour exécuter les crayonnés de son "Signor Spaghetti". Mais le grand tournant se produit en 1974 où il fait la connaissance de Peyo qui l'introduit chez SPIROU. Une "Carte Blanche" marque d'une pierre commémorative cette glorieuse entrée. Devinant que son avenir est (presque) déjà gravé sur les presses de Marcinelle, il devient assistant de Francis ("La Ford T") et fait le siège de Raoul Cauvin, qui lui écrit ses premiers gags de "L'Agent 212", encore maigrelet au départ, mais qui arborera néanmoins vite de sympathiques rondeurs. Tandis que l'Agent prend du poids et de l'assurance, l'artiste se marie en 1978 et anime en solo une série de demi-planches intitulées "Les Indésirables", en attendant le premier album de son policier préféré. Ce sera chose faite en 1981, mais la matière du tout premier volume éventuel sera mise en hibernation pour commencer la série avec un poulet bien en graisse et ne pas décevoir les lecteurs désormais habitués aux formes opulentes du plus bel ornement du commissariat. (Kox redessinera plus tard les principales histoires de ce début en accordant à son héros toutes les dimensions et le relief requis.) Le succès est presque immédiat et le dessinateur, déjà surmené, abandonne ses "Indésirables" à leur triste sort pour se concentrer totalement sur une série où il a souvent de la peine à tenir le rythme d'un album par an, car il n'y a pas que le dessin dans la vie lorsqu'on adore faire du vélo! Complice fidèle de sa créature, Kox ne lui a fait qu'une seule infidélité au début des années 90 où il a illustré quelques "Chansons cochonnes" pour les Éditions Top Game de son ami Louis-Michel Carpentier.

αžœαžΆαž™αžαž˜αŸ’αž›αŸƒαžŸαŸ€αžœαž—αŸ…β€‹αž’αŸαž‘αž·αž…αžαŸ’αžšαžΌαž“αž·αž€αž“αŸαŸ‡

αž”αŸ’αžšαžΆαž”αŸ‹αž™αžΎαž„αž’αŸ†αž–αžΈαž€αžΆαžšαž™αž›αŸ‹αžƒαžΎαž‰αžšαž”αžŸαŸ‹αž’αŸ’αž“αž€αŸ”

αž’αžΆαž“β€‹αž–αŸαžαŸŒαž˜αžΆαž“

αž‘αžΌαžšαžŸαž–αŸ’αž‘αž†αŸ’αž›αžΆαžαžœαŸƒ αž“αž·αž„β€‹αžαŸαž”αŸ’αž›αŸαž
αžŠαŸ†αž‘αžΎαž„αž€αž˜αŸ’αž˜αžœαž·αž’αžΈ Google Play Books αžŸαž˜αŸ’αžšαžΆαž”αŸ‹ Android αž“αž·αž„ iPad/iPhone αŸ” αžœαžΆβ€‹αž’αŸ’αžœαžΎαžŸαž˜αž€αžΆαž›αž€αž˜αŸ’αž˜β€‹αžŠαŸ„αž™αžŸαŸ’αžœαŸαž™αž”αŸ’αžšαžœαžαŸ’αžαž·αž‡αžΆαž˜αž½αž™β€‹αž‚αžŽαž“αžΈβ€‹αžšαž”αžŸαŸ‹αž’αŸ’αž“αž€β€‹ αž“αž·αž„β€‹αž’αž“αž»αž‰αŸ’αž‰αžΆαžαž±αŸ’αž™β€‹αž’αŸ’αž“αž€αž’αžΆαž“αž–αŸαž›β€‹αž˜αžΆαž“αž’αŸŠαžΈαž“αž’αžΊαžŽαž·αž αž¬αž‚αŸ’αž˜αžΆαž“β€‹αž’αŸŠαžΈαž“αž’αžΊαžŽαž·αžβ€‹αž“αŸ…αž‚αŸ’αžšαž”αŸ‹αž‘αžΈαž€αž“αŸ’αž›αŸ‚αž„αŸ”
αž€αž»αŸ†αž–αŸ’αž™αžΌαž‘αŸαžšβ€‹αž™αž½αžšαžŠαŸƒ αž“αž·αž„αž€αž»αŸ†αž–αŸ’αž™αžΌαž‘αŸαžš
αž’αŸ’αž“αž€αž’αžΆαž…αžŸαŸ’αžŠαžΆαž”αŸ‹αžŸαŸ€αžœαž—αŸ…αž‡αžΆαžŸαŸ†αž‘αŸαž„αžŠαŸ‚αž›αž”αžΆαž“αž‘αž·αž‰αž“αŸ…αž€αŸ’αž“αž»αž„ Google Play αžŠαŸ„αž™αž”αŸ’αžšαžΎαž€αž˜αŸ’αž˜αžœαž·αž’αžΈαžšαž»αž€αžšαž€αžαžΆαž˜αž’αŸŠαžΈαž“αž’αžΊαžŽαž·αžαž€αŸ’αž“αž»αž„αž€αž»αŸ†αž–αŸ’αž™αžΌαž‘αŸαžšαžšαž”αžŸαŸ‹αž’αŸ’αž“αž€αŸ”
eReaders αž“αž·αž„β€‹αž§αž”αž€αžšαžŽαŸβ€‹αž•αŸ’αžŸαŸαž„β€‹αž‘αŸ€αž
αžŠαžΎαž˜αŸ’αž”αžΈαž’αžΆαž“αž“αŸ…αž›αžΎβ€‹αž§αž”αž€αžšαžŽαŸ e-ink αžŠαžΌαž…αž‡αžΆβ€‹αž§αž”αž€αžšαžŽαŸαž’αžΆαž“β€‹αžŸαŸ€αžœαž—αŸ…αž’αŸαž‘αž·αž…αžαŸ’αžšαžΌαž“αž·αž€ Kobo αž’αŸ’αž“αž€αž“αžΉαž„αžαŸ’αžšαžΌαžœβ€‹αž‘αžΆαž‰αž™αž€β€‹αž―αž€αžŸαžΆαžš αž αžΎαž™β€‹αž•αŸ’αž‘αŸαžšαžœαžΆαž‘αŸ…β€‹αž§αž”αž€αžšαžŽαŸβ€‹αžšαž”αžŸαŸ‹αž’αŸ’αž“αž€αŸ” αžŸαžΌαž˜αž’αž“αž»αžœαžαŸ’αžαžαžΆαž˜β€‹αž€αžΆαžšαžŽαŸ‚αž“αžΆαŸ†αž›αž˜αŸ’αž’αž·αžαžšαž”αžŸαŸ‹αž˜αž‡αŸ’αžˆαž˜αžŽαŸ’αžŒαž›αž‡αŸ†αž“αž½αž™ αžŠαžΎαž˜αŸ’αž”αžΈαž•αŸ’αž‘αŸαžšαž―αž€αžŸαžΆαžšβ€‹αž‘αŸ…αž§αž”αž€αžšαžŽαŸαž’αžΆαž“αžŸαŸ€αžœαž—αŸ…β€‹αž’αŸαž‘αž·αž…αžαŸ’αžšαžΌαž“αž·αž€αžŠαŸ‚αž›αžŸαŸ’αž‚αžΆαž›αŸ‹αŸ”