Bad Boy, First Time

Et pourtant, l’amour va les transfigurer.

Pour Alyssa, l’été s’annonce une fois de plus bien pourri... Trois ans après la mort de son père, la jeune femme est au plus mal. Le quotidien sans lui est un cauchemar et Alyssa a perdu tout espoir de reprendre goût à la vie. Pour couronner le tout, ses voisins hébergent Nate, un connard de première aussi insolent qu’agaçant. Comme si elle avait besoin de ça !

Reste que le séduisant bad boy, sous ses airs arrogants, lutte lui aussi contre de terribles blessures.

Et si l’insupportable beau gosse avait plus à lui apprendre qu’elle ne l’imagine ? À commencer par le sexe et l’amour...

Alors, deal ? Deux mois d’été pour s’aimer !

***

Ma jolie voisine apparaît, un téléphone collé à son oreille. Elle porte une paire de lunettes blanches et rondes, et ses cheveux bouclés sont relevés dans un chignon sur le sommet de sa tête.

Son visage exprime la surprise de me voir ici. Elle est déstabilisée, et j’adore ça.

– Qu’est-ce que tu veux ? me lance-t-elle. Qu’est-ce que tu fais encore dans mon jardin ?

– Je suis venu vous faire la cour, ô demoiselle aux magnifiques boucles brunes. Lancez vos longs cheveux pour que je puisse vous embrasser et vous sauver du mauvais sort, clamé-je avec une voix chantante.

Un léger sourire se dessine sur ses lèvres, avant qu’elle se reprenne et affiche un visage fermé.

– Plus sérieusement, tu veux quoi ?

– Que tu viennes m'ouvrir la porte. Il faut que je sorte. La porte de chez moi est fermée à clé.

Elle roule des yeux et disparaît.

Eh merde !

Je fais les cent pas en me creusant la cervelle pour trouver une autre solution, quand la porte s'ouvre. Elle se tient dans l'embrasure, avec pour seuls vêtements une sorte de short noir qui lui arrive à mi-cuisse et un débardeur de la même couleur. Putain, qu'est-ce qu'elle est belle !

Elle lève les yeux en déglutissant difficilement quand je m’approche dangereusement d’elle.

– Tu es au courant que tu es entré deux fois par effraction dans mon jardin ? lâche-t-elle d’une petite voix.

– Si le portail est ouvert, ce n'est pas une effraction. Et au pire, c’est pas grave, puisque j’en ai rien à faire, lui lancé-je en la dépassant pour entrer.

Je traverse le couloir en remarquant les nombreuses photos de famille au mur, pour arriver à sa porte d’entrée.

– Ne dis pas merci, surtout, connard ! hurle-t-elle.

– Merci, connard, répliqué-je en souriant.

Bad Boy, First Time, d'Olivia Chapmann, histoire intégrale