Cedric

Cedric āĻ¸āĻ‚āĻ¸ā§āĻ•āĻ°āĻŖ #22 ¡ Dupuis
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Chen is nu al de vrouw van CÊdrics leven. Chen is zijn grote schat, zijn parel! Chen is fantastisch, prachtig, buitengewoon, briljant, onbetaalbaar... Ze is... "Lelijk is ze!" Hè? Wie zegt dat nu? Lily? Welke Lily? Wie is Lily? Wel, Lily is het nieuwe buurmeisje van CÊdric. Ze heeft rood haar en d'r gezicht staat vol sproeten. Bovendien is Lily ook een beetje verliefd op CÊdric. Volgens opa, die al een halve eeuw ervaring heeft met de liefde, levert dat straks gegarandeerd gedonder op.

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Laudec ne sera jamais garagiste. NÊ le 4 juin 1947 dans le sud de l'Italie, il a trois ans lorsque ses parents Êmigrent en Belgique et s'installent à Liège. Son père, qui espère pouvoir retourner un jour en Calabre, y fait construire une maison et un garage, rÃĒvant d'un avenir chromÊ pour son fils. HÊlas, celui-ci, excellent Êlève, gagne un album de SPIROU en collectionnant des bons points à l'Êcole. Le mal est fait : il sera dessinateur de bande dessinÊe ! En attendant, pour gagner sa vie, il quitte l'Êcole technique avec un diplôme en "Êlectronique et automatismes" pour travailler dans une entreprise de chauffage, puis entre dans un des bureaux d'Êtudes des ACEC, à Charleroi. Pendant quelques annÊes, il collabore à divers fanzines belges. En 1977, il remporte un concours de BD à Cheratte, le fief de WalthÊry et de MittÊï. Ce dernier voudrait l'engager comme assistant. RebutÊ par les horaires nocturnes de travail du solliciteur, Laudec prÊfère la sÊcuritÊ à l'aventure : il continuera à Êtudier les divers types de matÊriel Êlectrique durant la journÊe, mais consacrera ses soirÊes et week-ends à illustrer pour SPIROU "Les Contes de CurÊ-la-flÃģte", un scÊnario rÊtro de MittÊï. Il collabore ensuite avec WalthÊry pour les dÊcors de "Natacha" et d'un album du personnage liÊgeois "Tchanchès". En 1986, lorsque son patron le convoque pour lui demander, non pas de prendre la porte (ce à quoi s'attendaient tous ses camarades), mais de lui dÊdicacer un de ses albums, il comprend qu'il peut enfin se consacrer entièrement à ses premières amours. Le public est là, prÃĒt à le soutenir ! Son mÊdecin abonde dans ce sens en diagnostiquant un sÊrieux surmenage. Il doit choisir entre son mÊtier sÊrieux et son travail pas sÊrieux s'il veut s'en sortir sur le plan physique. Encore rÊdacteur en chef du journal de SPIROU avant de monter à de plus hautes fonctions Êditoriales, Philippe Vandooren le met en contact avec Cauvin, scÊnariste productif des Éditions Dupuis. Cette fois, le courant passe. Ils s'Êtaient dÊjà rencontrÊs à l'Êpoque oÚ Laudec cherchait encore sa voie. (Cauvin avait eu ce mot : "On dirait que vous dessinez avec une mitraillette dans le dos, tellement vos dessins sont raides!"). Le dessinateur lui soumet en vrac des croquis de personnages divers. Ils flashent sur un gamin. L'idÊe qui les rÊunit fait l'unanimitÊ : raconter les aventures d'un garnement, de sa famille et de son Êcole, soit un univers quotidien, bien vivant et toujours renouvelable. La recette est bonne, car la sÊrie "CÊdric" compte dÊsormais parmi les best-sellers vendant plus de cent mille exemplaires à la nouveautÊ. Et le dessinateur y glisse quelques "private jokes" qui Êchappent à la moyenne de ses lecteurs, mais pas à son entourage. Ainsi, Mlle Nelly, l'institutrice, est sa femme, qui exerce, elle aussi, cette profession. Le traÃŽtre l'a dessinÊe telle quelle, très ressemblante. Elle a simplement changÊ de coiffure depuis pour ne plus ÃĒtre reconnue dans la rue. Toujours enclin à exercer deux mÊtiers à la fois, Laudec a voulu lancer une seconde sÊrie au climat plus rÊaliste, "Taxi-Girl", Êgalement scÊnarisÊe par Cauvin. MalgrÊ l'assistance de Michel Chantraine pour les remarquables dÊcors parisiens, il n'a pu en terminer à ce jour que deux albums. Comme bien d'autres collègues, il est dÊsormais contraint, sous la pression des lecteurs, de se consacrer au personnage que rÊclame le public.

"Le divan, c'est mon outil de travail. Dans presque toutes les pièces de la maison il y en un, ou quelque chose qui lui ressemble." Raoul Cauvin, scÊnariste aux mille et une histoires, l'avoue humblement : il ne peut rÊflÊchir correctement que lorsqu'il est allongÊ. Il ajoute : "D'ailleurs, je vous dÊfie de penser les yeux ouverts !" NÊ à Antoing le 26 septembre 1938, Cauvin est l'une des rares personnes à avoir suivi pendant cinq ans des Êtudes de lithographie publicitaire à l'Institut Saint-Luc de Tournai, pour dÊcouvrir en entrant dans la vie active que cette profession n'existait plus ! Suivent toute une sÊrie de petits mÊtiers et notamment un emploi dans une usine de boules de billard, qui lui dÊveloppe une vÊritable passion pour ce jeu sur tapis vert oÚ l'on ne mise guère plus qu'une tournÊe gÊnÊrale. Il entre en 1960 aux Éditions Dupuis comme... lettreur (passage obligÊ s'il en est), puis devient rapidement camÊraman au dÊpartement dessins animÊs oÚ il restera 7 ans. Durant ces annÊes, il se dÊcouvre une autre passion : le scÊnario. C'est Charles Dupuis lui-mÃĒme qui lui offre sa chance. Cauvin fait ses premières armes avec des collaborateurs internes de la Maison : Ryssack ("Arthur et LÊopold"), Gennaux ("L'Homme aux phylactères", "Loryfiand et Chifmol"), Degotte, Carlos Roque et Vittorio. A ses dÊbuts, il travaille avec une jeune dessinatrice parisienne : Claire BretÊcher ! Leur collaboration donne naissance à une sÊrie intitulÊe "Les NaufragÊs". 1968 est l'annÊe clef. Cauvin et SalvÊrius lancent leur propre western : "Les Tuniques Bleues", une bande dessinÊe d'humour sur fond de guerre de SÊcession. A la mort du dessinateur, il propose la reprise de la sÊrie à Lambil qui la dÊveloppera jusqu'aux hautes altitudes des best-sellers. Cette saga dÊpasse les quinze millions d'exemplaires vendus en français et fait l'objet d'innombrables traductions à travers l'Europe. Toujours responsable de la vieille machine Rank tirant les copies et travaux d'agrandissement ou de rÊduction pour les rÊdactions et les auteurs de passage, Cauvin est dÊsormais au centre de la toile et, grÃĸce à sa renommÊe grandissante, il se voit sollicitÊ par tous les dessinateurs à court de scÊnario. Une sÊrie de succès s'amorce avec Berck ("Sammy" et "Lou"), Mazel ("Caline et Calebasse", puis "Boulouloum et Guiliguili" et "Les Paparazzi"), Macherot ("Mirliton"), WalthÊry ("Le Vieux bleu"), Counhaye ("Les NaufragÊs de l'espace"), Lambil ("Pauvre Lampil"), Kox ("L'Agent 212"), Sandron ("Godasse et Godaille"), Bercovici ("Les Grandes Amours contrariÊes"), Nic ("Spirou et Fantasio"), Carpentier ("Les Toyottes"), etc. En parallèle, il Êcrit des scÊnarios pour les personnages de dessins animÊs de la Maison ("Musti", Tip et Tap", "Les Pilis") et leurs produits dÊrivÊs. S'il excelle dans l'aventure humoristique pour tous les publics et toutes les formes du gag visuel, il Êvolue dans les annÊes 80 vers des productions plus incisives, proches souvent de l'humour noir et de la parodie dÊlirante. Ainsi le veut sa nouvelle vague de dessinateurs : Bercovici ("Les Femmes en Blanc"), Hardy ("Pierre Tombal"), Glem ("Les Voraces"), Laudec ("CÊdric" et "Taxi-girl"), Malik ("Cupidon"), BÊdu ("Les Psy"), Carpentier ("L'AnnÊe de la bière", puis "Du côtÊ de chez Poje"), Jean-Pol (la reprise de "Sammy" après le dÊpart en retraite de Berck), etc. Rares sont les Êchecs : son imagination, la qualitÊ de ses dialogues et le mÊtier mis dans ses dÊcoupages qu'il livre complets à ses auteurs reprÊsentent une vÊritable mine d'or. Le grand public est assurÊ de toujours trouver sous sa signature un album populaire et agrÊable à lire. C'est un don et il est extraordinaire qu'il puisse l'exercer sur autant de sÊries parallèles, le contraignant à fournir la matière d'une bonne quinzaine de volumes par annÊe, sans jamais la moindre baisse de rÊgime! Cauvin adore chasser les idÊes comme d'autres les papillons, et comme il le dit lui-mÃĒme, pourvu que ça dure...

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Raoul Cauvin āĻāĻ° āĻĨā§‡āĻ•ā§‡ āĻ†āĻ°ā§‹

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