De Blauwbloezen

De Blauwbloezen āŠ…āŠ‚āŠ• #19 · Dupuis
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Het verhaal begint als een Zuidelijk schip de Noordelijke barricade nadert. Als de Noordelijken het schip willen tegenhouden, vliegt hun schip zomaar in de lucht. Aan land is korporaal Blutch de vele aanvallen die ze moeten uitvoeren, zat. Omdat hij dienst weigert, zal hij gefusilleerd worden. De executie wordt uitgesteld en op dat moment krijgt de Generale Staf het bevel om twee soldaten het geval van de ontplofte boot te laten onderzoeken. Die twee soldaten zijn Blutch en Chesterfield.

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"Le divan, c'est mon outil de travail. Dans presque toutes les piÃĻces de la maison il y en un, ou quelque chose qui lui ressemble." Raoul Cauvin, scÃĐnariste aux mille et une histoires, l'avoue humblement : il ne peut rÃĐflÃĐchir correctement que lorsqu'il est allongÃĐ. Il ajoute : "D'ailleurs, je vous dÃĐfie de penser les yeux ouverts !" NÃĐ Ã  Antoing le 26 septembre 1938, Cauvin est l'une des rares personnes à avoir suivi pendant cinq ans des ÃĐtudes de lithographie publicitaire à l'Institut Saint-Luc de Tournai, pour dÃĐcouvrir en entrant dans la vie active que cette profession n'existait plus ! Suivent toute une sÃĐrie de petits mÃĐtiers et notamment un emploi dans une usine de boules de billard, qui lui dÃĐveloppe une vÃĐritable passion pour ce jeu sur tapis vert oÃđ l'on ne mise guÃĻre plus qu'une tournÃĐe gÃĐnÃĐrale. Il entre en 1960 aux Éditions Dupuis comme... lettreur (passage obligÃĐ s'il en est), puis devient rapidement camÃĐraman au dÃĐpartement dessins animÃĐs oÃđ il restera 7 ans. Durant ces annÃĐes, il se dÃĐcouvre une autre passion : le scÃĐnario. C'est Charles Dupuis lui-mÊme qui lui offre sa chance. Cauvin fait ses premiÃĻres armes avec des collaborateurs internes de la Maison : Ryssack ("Arthur et LÃĐopold"), Gennaux ("L'Homme aux phylactÃĻres", "Loryfiand et Chifmol"), Degotte, Carlos Roque et Vittorio. A ses dÃĐbuts, il travaille avec une jeune dessinatrice parisienne : Claire BretÃĐcher ! Leur collaboration donne naissance à une sÃĐrie intitulÃĐe "Les NaufragÃĐs". 1968 est l'annÃĐe clef. Cauvin et SalvÃĐrius lancent leur propre western : "Les Tuniques Bleues", une bande dessinÃĐe d'humour sur fond de guerre de SÃĐcession. A la mort du dessinateur, il propose la reprise de la sÃĐrie à Lambil qui la dÃĐveloppera jusqu'aux hautes altitudes des best-sellers. Cette saga dÃĐpasse les quinze millions d'exemplaires vendus en français et fait l'objet d'innombrables traductions à travers l'Europe. Toujours responsable de la vieille machine Rank tirant les copies et travaux d'agrandissement ou de rÃĐduction pour les rÃĐdactions et les auteurs de passage, Cauvin est dÃĐsormais au centre de la toile et, grÃĒce à sa renommÃĐe grandissante, il se voit sollicitÃĐ par tous les dessinateurs à court de scÃĐnario. Une sÃĐrie de succÃĻs s'amorce avec Berck ("Sammy" et "Lou"), Mazel ("Caline et Calebasse", puis "Boulouloum et Guiliguili" et "Les Paparazzi"), Macherot ("Mirliton"), WalthÃĐry ("Le Vieux bleu"), Counhaye ("Les NaufragÃĐs de l'espace"), Lambil ("Pauvre Lampil"), Kox ("L'Agent 212"), Sandron ("Godasse et Godaille"), Bercovici ("Les Grandes Amours contrariÃĐes"), Nic ("Spirou et Fantasio"), Carpentier ("Les Toyottes"), etc. En parallÃĻle, il ÃĐcrit des scÃĐnarios pour les personnages de dessins animÃĐs de la Maison ("Musti", Tip et Tap", "Les Pilis") et leurs produits dÃĐrivÃĐs. S'il excelle dans l'aventure humoristique pour tous les publics et toutes les formes du gag visuel, il ÃĐvolue dans les annÃĐes 80 vers des productions plus incisives, proches souvent de l'humour noir et de la parodie dÃĐlirante. Ainsi le veut sa nouvelle vague de dessinateurs : Bercovici ("Les Femmes en Blanc"), Hardy ("Pierre Tombal"), Glem ("Les Voraces"), Laudec ("CÃĐdric" et "Taxi-girl"), Malik ("Cupidon"), BÃĐdu ("Les Psy"), Carpentier ("L'AnnÃĐe de la biÃĻre", puis "Du cÃītÃĐ de chez Poje"), Jean-Pol (la reprise de "Sammy" aprÃĻs le dÃĐpart en retraite de Berck), etc. Rares sont les ÃĐchecs : son imagination, la qualitÃĐ de ses dialogues et le mÃĐtier mis dans ses dÃĐcoupages qu'il livre complets à ses auteurs reprÃĐsentent une vÃĐritable mine d'or. Le grand public est assurÃĐ de toujours trouver sous sa signature un album populaire et agrÃĐable à lire. C'est un don et il est extraordinaire qu'il puisse l'exercer sur autant de sÃĐries parallÃĻles, le contraignant à fournir la matiÃĻre d'une bonne quinzaine de volumes par annÃĐe, sans jamais la moindre baisse de rÃĐgime! Cauvin adore chasser les idÃĐes comme d'autres les papillons, et comme il le dit lui-mÊme, pourvu que ça dure...

NÃĐ le 14 mai 1936 à Tamines, c'est à l'ÃĒge de 16 ans que Lambil est engagÃĐ aux Éditions Dupuis... comme lettreur, aprÃĻs avoir suivi un an d'ÃĐtudes à l'AcadÃĐmie des Beaux-Arts de Bruxelles. GrÃĒce au frÃĻre de Joseph Gillain, Henri, qui habite à Tamines, il fait la connaissance de l'auteur talentueux de "Valhardi" et "Jerry Spring". Lambil se rappelle trÃĻs bien d'une anecdote qui fut le dÃĐclic de sa vocation : "Tiens, m'avait dit JijÃĐ, dessine mes lunettes. Ce que j'ai fait ! En regardant le rÃĐsultat, il a souri et a remarquÃĐ : ça, ce sont des lunettes, ce ne sont pas mes lunettes !" Belle leçon d'observation. L'adolescent apprend le mÃĐtier sur le tas au bureau de dessin des Éditions Dupuis en effectuant de la mise en pages, des modifications aux bandes dessinÃĐes remontÃĐes pour la collection "Gag de Poche", des petites animations ou des illustrations pour les magazines de la maison, tels que LES BONNES SOIRÉES. Avec l'assistance de Henri Gillain pour le scÃĐnario de son premier rÃĐcit, il devient enfin collaborateur rÃĐgulier au journal de SPIROU, en 1959, avec les aventures d'un jeune garçon et de son kangourou, "Sandy et Hoppy". Sans jamais visiter l'Australie mais en se montrant d'une authenticitÃĐ de plus en plus affirmÃĐe grÃĒce à la documentation rassemblÃĐe, il en rÃĐalisera vingt-cinq grands ÃĐpisodes. En parallÃĻle, il dessine quelques "Oncle Paul" et s'amuse parfois à composer des parodies de son univers particulier avec les fantaisies animaliÃĻres du kangourou "Hobby" et de son ami Koala. En 1972, aprÃĻs le dÃĐcÃĻs du dessinateur Louis SalvÃĐrius (SalvÃĐ), il reprend avec succÃĻs "Les Tuniques Bleues", une sÃĐrie lancÃĐe en 1968 par celui-ci et le jeune scÃĐnariste Raoul Cauvin. Il se trouve ainsi en charge de la destinÃĐe graphique des deux truculents hÃĐros, Blutch et Chesterfield, chevauchant dans un milieu dont il ignore presque tout ! Que cela ne tienne : Lambil va se documenter et montrer une tÃĐnacitÃĐ extrÊme pour rÃĐussir la gageure proposÃĐe. La mort dans l'ÃĒme, il sera bientÃīt obligÃĐ d'abandonner Sandy devant le succÃĻs croissant de sa nouvelle sÃĐrie. Dans le cadre de la rubrique "Carte Blanche" de SPIROU, Lambil et Cauvin esquissent en 1973 un personnage parodique et quasiment autobiographique : "Pauvre Lampil". Le succÃĻs les contraint à en faire un dÃĐbut de sÃĐrie, qui dÃĐpeint la vie quotidienne (et les avatars) d'un dessinateur de bande dessinÃĐe et de son entourage. Nombre d'anecdotes y sont plus qu'authentiques ! "Au fil des annÃĐes, confie Lambil, c'est devenu une sorte de bÊtisier de tous les malheurs qui arrivent aux auteurs de chez Dupuis." Le malchanceux Lampil disparaÃŪtra toutefois en 1995, aprÃĻs sept albums, ÃĐtouffÃĐ par la demande croissante de nouveaux ÃĐpisodes des "Tuniques Bleues" et leur immense succÃĻs : plus de quinze millions d'exemplaires vendus chez Dupuis! Quasiment enchaÃŪnÃĐ Ã  sa table à dessin depuis quarante ans, il a longtemps ÃĐtÃĐ un des dessinateurs les plus productifs de l'hebdomadaire, rÃĐalisant prÃĻs d'une centaine de planches par an. "Comme je travaille chez moi, je suis un paresseux culpabilisÃĐ. C'est pour ça que je travaille tous les jours. Le dimanche, je fais mes corrections. L'usine oÃđ je travaille, en fait, c'est ma maison !" Le Grand Prix Saint-Michel 2006 a ÃĐtÃĐ attribuÃĐ Ã  Willy Lambil, auteur des "Tuniques Bleues", pour l'ensemble de son oeuvre.

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