Tarzan, seigneur des singes, règne sur une large partie de la jungle. Or, une bande d’aventuriers, qui se présentent comme des révolutionnaires — et dont les uns sont de sincères idéalistes, tandis que d’autres ne sont que de vulgaires profiteurs — ont envahi son domaine. Tarzan n’apprécie guère, encore moins lorsqu’il réalise que leur but est de s’emparer du trésor d’Opar pour financer une subversion qui, à l’échelle mondiale, doit leur apporter pouvoir et richesse. Aussi les poursuit-il jusqu’à Opar où il s’attend à être reçu à bras ouverts. Mais Lâ, la grande prêtresse du Dieu Flamboyant de l’antique cité d’Opar, une survivance de la légendaire Atlantide, a été déposée et jetée dans un sinistre cachot où Tarzan ne va pas tarder à être jeté à son tour. Lâ aime Tarzan depuis toujours, mais d’un amour sans espoir car il n’éprouve pour elle que respect et amitié, et, pour l’heure, son esprit est entièrement accaparé par l’idée d’empêcher les intrus de parvenir à leur fin. Il lui faut donc à tout prix s’évader et, après avoir réinstallé Lâ sur son trône, chasser les envahisseurs...
Edgar Rice Burroughs, né à Chicago (1875-1950), est connu aujourd’hui comme le créateur des aventures de Tarzan. Tout comme les œuvres de science-fiction de ce grand précurseur dans le genre planet opera (Cycle de Mars, de Vénus, de la Lune, de Pellucidar), le cycle de Tarzan mérite amplement d’être redécouvert.
Le quatorzième tome d’une série de 26 ! A redécouvrir dans sa version littérale et littéraire, au-delà des adaptations cinématographiques ou de BD plus ou moins fidèles.