Epidemia : L'intronisation du mal.

Depuis sa plus tendre enfance, Chris Delatour a toujours apporté une grande importance à l’écriture. Ne voulant dans un premier temps pas tirer de revenus de ses écrits, il se contenta pendant de très nombreuses années de partager ses histoires avec ses proches, amis comme famille.

Fidèle à lui même, le hasard fit qu’il se lia un jour d’amitié avec un ancien éditeur. Ce dernier, après lecture de certaines de ses histoires, lui recommanda de tenter sa chance auprès des maisons d’édition.

Suivant ses conseils, Chris Delatour prit contact avec plusieurs maisons d’éditions. Certaines d’entre elles le recontactèrent quelques mois après réception du manuscrit. Malheureusement, force est de constater que les offres proposées par les éditeurs sont abusives et ne laissent à l’auteur que des miettes, à savoir seulement cinq à six pour cent du prix de vente hors taxes du roman papier. D’ailleurs, pour ce qui est du format numérique, ils ne lui proposent qu’un pourcentage du prix de vente lui permettant de percevoir une somme équivalente à celle qu’il touche pour un livre physique. Qui plus est, dans la plupart des cas, il ne pourra être rémunéré qu’un fois l’an et devra céder à l’éditeur une bonne partie de ses droits. Chose qui, concernant ceux d’une adaptation audiovisuelle, n’a rien à voir avec le métier de l’édition.

Ne voulant pas plier face à ces pratiques qu’il juge honteuses ( même s’il respecte le choix de ceux et celles qui ont choisi de se faire éditer ), Chris Delatour décida de fonder les Editions Quiproquos afin de percevoir une rémunération plus juste pour son travail.

Perfectionniste à l’extrême, il se bat pour montrer à tous et à toutes que l’édition à compte d’auteur peut aussi être un gage de qualité.

« Quand on fait ce métier, c’est par amour. Il faut transcender ses limites et donner à tous le meilleur de soi. Ce n’est que de cette façon qu’un auteur peut dignement et fièrement montrer à son public le fruit de son long et fructueux labeur. »

Chris Delatour