D'emblรฉe tout y est : une intrigue tordue et pourtant parfaitement crรฉdible qui mรชle complot politique et perversitรฉ. C'est le premier roman d'un auteur inconnu qui ne devrait pas le rester longtemps. Le Monde des Livres
On ne sortait des Suicides qu'ร la retraite, par dรฉmission, via une dรฉpression ou en finissant soi-mรชme avec son arme de service dans la bouche. De ces options, toutes รฉtaient souhaitรฉes ร Guรฉrin, dans un ordre variable. Mais celle que personne n'avait envisagรฉe รฉtait qu'il s'y sente comme un poisson dans l'eau. C'รฉtait arrivรฉ.
Rรฉsultat, le lieutenant Guรฉrin โ; flanquรฉ de son stagiaire, Lambert โ; avait ajoutรฉ ร la haine de ses collรจgues la rรฉpulsion viscรฉrale qu'inspirent les pervers, lorsque, plongeant dans ce qui rรฉpugne ร tous, ils semblent s'y rรฉgaler.
Ailleurs en France, au bord d'une riviรจre, John Nichols, un Franco-Amรฉricain installรฉ dans un tipi, est convoquรฉ ร la gendarmerie de Saint-Cรฉrรฉ. Lร , on lui apprend la mort de son ami amรฉricain, Alan Mustgrave, intervenue alors qu'il s'รฉcorchait en direct sur une scรจne du Paris underground, fort cotรฉe pour ses spectacles sado-maso.
Soif de pouvoir, suicide, torture... On rit pourtant, jaune ou noir, c'est selon. L'auteur ne nous laisse aucun rรฉpit, et nous dรฉpeint, en prime, de magnifiques personnages.
Ce roman a reรงu le Prix Michel Lebrun 2009 et le Grand Prix du Jury Sang d'Encre 2009.