Giovanni Careri, historien de l’art, est Directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales de Paris. Ses recherches portent toujours sur des objets singuliers et singulièrement complexes : le « montage » des arts dans les chapelles baroques du Bernin, le réseau des tableaux, pièces de théâtre et ballets qui ont repris la Jérusalem Délivrée du Tasse et, plus récemment, la fabrique de l’histoire chrétienne dans la chapelle Sixtine. Son approche historique et critique a recours aux outils et aux questions de l’anthropologie et de la sémiotique. Dernières publications : La torpeur des Ancêtres. Juifs et chrétiens dans la chapelle Sixtine (2014) et Le Caravage : la peinture en ses miroirs (2015).
Georges Didi-Huberman, philo-sophe et historien de l’art, est Directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales de Paris. Il a publié une cinquantaine d’ouvrages sur l’histoire et la théorie des images, dans un vaste champ historique allant de la peinture de la Renaissance italienne aux problématiques les plus contemporaines sur la politique des images et l’héritage théorique d’Aby Warburg et de Walter Benjamin. Parmi les plus récents : L’Album de l’art à l’époque du « Musée imaginaire » (2013) ; Phalènes. Essais sur l’apparition, 2 (2013) ; Essayer voir et Sentir le grisou (2014) ; L’œil de l’histoire (6 volumes, 2009-2016). Commissaire de nombreuses expositions dont dernièrement Soulèvements au musée du Jeu de Paume (Paris, 2016), il a reçu le prix Adorno en 2015.