Après diverses hésitations, entre Laos, Thaïlande et Cambodge, Thomas Day a finalement posé son sac en banlieue parisienne, où il regarde pousser ses deux fils en menant de front son métier d’éditeur, sa carrière de romancier et ses activités de scénariste BD. On lui doit quantité de nouvelles et une douzaine de romans, dont La Voie du sabre, L’Instinct de l’équarrisseur et Le Trône d’ébène. Le dernier d’entre eux, Du sel sous les paupières, est lauréat du Grand Prix de l’Imaginaire 2013. Quant à Sept secondes pour devenir un aigle, le plus récent de ses recueils, il est lui aussi lauréat du Grand Prix de l’Imaginaire, mais millésime 2014.
Depuis la sortie de son premier roman, L'Abbé X en 1984, Claude Ecken a publié une vingtaine d'ouvrages, romans, livres illustrés ou même bandes dessinées. Critique régulier de la revue Bifrost, c’est aussi un nouvelliste rare, couronné par le prix Rosny Aîné en 2001, il a publié la plupart de ses textes récents dans Bifrost ou les anthologies du Fleuve Noir et des éditions du Bélial' — chez qui on retrouve son recueil Le monde, tous droits réservés, qui a remporté le Grand Prix de l’Imaginaire en 2006. En attendant un prochain recueil, on a pu lire de lui récemment une collaboration avec Roland Lehoucq, Mission Caladan, un thriller scientifique.
Après des études à l’École Emile Cohl, Nicolas Fructus débute professionnellement en 1991 dans l’illustration pour la jeunesse. Ce sont entre autres des collaborations avec Hachette Jeunesse ou Fleurus. En 1993, Nicolas Fructus participe à son premier travail dans le dessin d’animation. Le chassé-croisé entre production et illustration durera jusqu’en 1996, lorsqu’il intègre la direction artistique de la société de jeux vidéos ARXEL TRIBE. Commencent ainsi quatre années de travail en production, alternant la création et la mise en place de chartes graphiques, et le suivi de production. C’est lors de ces années que des collaborations voient le jour avec Mœbius pour le jeu Pilgrim, et surtout Philippe Druillet pour Ring, l’adaptation en jeu vidéo de la Tétralogie de Wagner, l’Anneau des Nibelung. C’est ainsi qu’en 2000, Nicolas Fructus décide d’arrêter pour un temps la production afin de pouvoir se consacrer pleinement à la Bande Dessinée, domaine qu’il rêvait depuis longtemps d’aborder. De 2001 à 2007, il sort cinq tomes d’une série nommée THORINTH, éditée aux Humanoïdes Associés. Conjointement à cela, la Bande Dessinée n’amenant rarement qu’un seul projet, il participe à la mise en couleur des albums de François Boucq sur la série BOUNCER, toujours aux Humanoïdes Associés. Et c’est durant cette période, en Janvier 2002, que s’inscrit l’aventure ARTHUR ET LES MINIMOYS pendant plus de cinq ans. Depuis 2008, Nicolas Fructus intervient régulièrement dans la réalisation d’illustrations fantastiques (Éditions du Bélial), du jeu (plateaux de jeux, séries d’illustrations de cartes), la Bande Dessinée (Showman Killer avec Jodorowsky), et des tirages limités comme Mémoire des Mondes Troubles (série de photographies avec Un livre-une image).