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Quand Dario emménage à la résidence Vallières, il n’aspire qu’à une vie calme et rangée après la frénésie des circuits de course moto qu’il a connu pendant des années. Mais c’était sans compter sur sa volcanique voisine !
Fraîchement divorcée, Hélène est une jeune mère dévouée qui n’a qu’une idée en tête. Établir une ferme urbaine dans sa résidence. Mais voilà. Tout s’écroule quand Dario vient installer un atelier de motos dans son immeuble.
Il a beau être le motard le plus sexy que la Terre n’ait jamais porté, cela ne l’autorise pas à déloger son marché bio ! Soutenue par ses voisins et amis, Hélène entame une véritable guerre des nerfs.
Si vous aimez les personnages vrais et authentiques, imparfaits physiquement mais intimement désarmants, vous aimerez cette romance moderne sur le diktat des apparences.
***
« Quand Dario avait ouvert l’atelier, Gégé avait spontanément proposé son aide. Depuis, il lui rendait visite quotidiennement.
– Pourquoi, tu ne l’aimes pas? demanda-t-il, en s’accoudant au comptoir.
– C’est elle, qui ne m’aime pas, nuance!
Gégé tiqua.
– Parce que tu lui as piqué son magasin?
– Je ne lui ai pas piqué! s’agaça Dario en posant violemment son minuscule tournevis. C’est de sa faute, tout ça. Elle s’est mis l’avocate à dos. L’ancienne proprio. Elle n’en voulait pas de sa ferme urbaine. Hélène a beau dire que mon activité serait mieux en périphérie de la ville, mais que dire de la sienne ! L’agriculture, c’est à la campagne! Pas à la ville. Je commence à partager l’avis de l’avocate. Ce n’est qu’une bobo parisienne écervelée et déconnectée des réalités. Excuse-moi, mais faire du «coaching compost» c’est complètement débile!
Les deux hommes se retournèrent d’un bloc quand ils entendirent un visiteur se racler la gorge derrière eux. Hélène se tenait droite comme la justice, un petit pot à la main. Son visage était fermé et ses yeux lançaient des éclairs. »
