En Bretagne, sur le Golfe du Morbihan, aux confins de la ville de Vannes, une haute maison blanche : « Kenlevenez » (la joie ensemble, la joie partagée). Derrière, un jardin de paradis, peuplé de centaines d’oiseaux. Là commence, le 1er février 1971, une aventure peut-être unique au monde. Un petit verdier en détresse, cruellement blessé, décide de remettre son destin entre les mains d’un homme et d’une femme qui vont devenir ses « parents ». Baptisé Boulom (le bonhomme), il se révèle bientôt un étonnant musicien : il chante sur la musique de Bach, de Mozart, de Vivaldi. Articles de journaux, émission de radio, passage à la télévision lui gagnent une foule d’amis. On lui écrit. On vient le voir et l’entendre. On réclame un livre sur Boulom. Ce livre, le voici. Tantôt léger, tantôt grave, empreint de délicat humour et de pudique émotion, il raconte avec simplicité une histoire plus belle que tous les récits imaginaires, parce qu’elle est une histoire vraie. On y découvre peu à peu, à travers maintes anecdotes, la prodigieuse intelligence, les jeux et les facéties, le courage quand survient l’épreuve, à chaque minute l’exceptionnelle confiance, l’exceptionnelle tendresse du petit verdier Boulom — le lien d’amour exceptionnel qui unit le couple et l’enfant-oiseau. Un oiseau pas comme les autres. Un livre pas comme les autres.