28 juillet 1976, 4 heures du matin, le couperet de la guillotine tombe. Christian Ranucci est mort. Accusรฉ d'avoir assassinรฉ une fillette deux ans plus tรดt. Les partisans de son innocence, cependant, ne baissent pas les bras. Ce qu'ils demandent ? La rรฉvision du procรจs. Car de larges zones d'ombre pรจsent sur la condamnation de cet homme de 22 ans jugรฉ sur des tรฉmoignages fragiles et de fortes suspicions, jugรฉ par une population haineuse. Un gouvernement succรจde ร un autre. Les espoirs renaissent. On dรฉpose une requรชte en rรฉvision. Puis une deuxiรจme, une troisiรจme. Toutes seront refusรฉes. Aux yeux de la justice, Christian Ranucci est coupable. Une affaire qui fait tache dans la justice franรงaise. Une tache rouge comme le sang. Comme un certain pull-over retrouvรฉ sur le lieu du crime...