Dans le village, tout le monde l’appelait la petite Fadette parce qu’elle avait la taille d’un farfadet et les pouvoirs d’une fée. Comme sa grand-mère, elle guérissait les hommes et les animaux. La famille Barbeau était une famille de paysans respectée dans les environs. La mère Barbeau avait eu des « bessons », c’est-à-dire deux jumeaux : Landry et Sylvinet. Landry tomba amoureux de Fadette. Mais l’amour d’une sorcière était mal vu dans une famille de paysans respectables, et il rendit malade de jalousie Sylvinet, l’autre « besson ». Après La mare au diable, et François le Champi, La Petite Fadette est le troisième roman rustique de George Sand. Très attentive à la vie des paysans du Berry, elle décrit le folklore, et fait l’apologie de la société champêtre.