L'objectif premier des constructeurs automobiles est de tester l'interaction véhicule-conducteur afin d'évaluer l'impact sur la conduite de nouveaux dispositifs intégrés au véhicule et les réactions de ces dispositifs aux différentes manœuvres du conducteur.
Pendant la conduite d'un véhicule automobile ou d’un deux-roues motorisé, les sources d'informations qui permettent au conducteur de suivre une piste donnée et de contrôler son véhicule sont variées.
L'objectif de la simulation de conduite est donc de fournir une illusion de mouvement propre, en cohérence avec les informations réelles, sur un véhicule entièrement virtuel, à l'exception des organes de commande (guidon, accélérateur, frein, etc.). Cette illusion est un phénomène complexe qui met en jeu les capteurs proprioceptifs de l'être humain, et notamment les systèmes visuel, kinesthésique et vestibulaire.
Maître de conférences au laboratoire IBISC, Lamri Nehaoua est ingénieur en automatique de l'université de Sétif, en Algérie.
Maître de conférences HDR au laboratoire IBISC, Hichem Arioui est ingénieur en automatique de l'université d’Annaba, en Algérie.