Le cercle rouge

· La Gibecière à Mots
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Um þessa rafbók

Maurice Leblanc (1864-1941)

"– Et tu vois, vieux Jim, prononça le gardien, en frappant sur l’épaule de l’homme, on a repeint les murs de ta cellule. Si tu les esquintes de nouveau, gare à toi ! Hein ! plus d’inscriptions. Sinon...

L’homme ne bougeait pas, juché sur un escabeau. Le gardien le regarda un instant, et, d’une voix plus douce, où il y avait de la pitié :

– Allons, tu es plus calme. Cela t’a réussi, l’isolement. Ah ! coquin ! c’est que tu nous en as fait voir avec tes crises ! C’est-il fini ? Tant mieux. À bientôt, vieux Jim !

L’homme resta seul dans sa cellule, au milieu de la lumière indécise qui glissait de deux lucarnes taillées en sifflet dans l’épaisseur du mur, au milieu du silence sépulcral que troublaient parfois des hurlements lointains.

Jim paraissait cinquante ans. Ses cheveux gris tombaient sur son front en longues mèches. Sous le vêtement rayé que portent les prisonniers aux États-Unis, il était maigre, mais d’une carrure d’athlète. Sa face, d’une pâleur pierreuse, aux grands traits lourds, était figée dans une expression hagarde.

Jim se leva et s’approcha de la grille qui servait de porte à la cellule. Entre ses mains puissantes, il en saisit les barreaux, et, un moment, apathiquement distraits, ses regards errèrent dans l’ombre du couloir, où le gardien s’était éloigné. Puis il se mit à marcher de long en large dans la cellule étroite.

L’allure était à la fois pesante et élastique, comme celle d’un grand fauve. Et, tout à coup, il s’arrêta, ainsi que la bête s’arrête, sous le choc d’une sensation : désir qui s’éveille, instinct qui cherche à s’assouvir."

A chaque fois qu'une étrange marque, un cercle rouge, apparaît sur sa main, Jim Barden ne peut réprimer ses instincts criminels. Cette malédiction, transmise de génération en génération, cessera-t-elle avec la mort de Jim et de son fils Bob ? C'est ce qu'espère le médecin légiste Max Lamar jusqu'au jour où il aperçoit un cercle rouge sur une main féminine...

Maurice Leblanc est le père du célèbre gentleman-cambrioleur Arsène Lupin.

Um höfundinn

Maurice Leblanc est né en 1864 à Rouen. Après des études de droit, il se lance dans le journalisme. En 1907 paraît son premier ouvrage « policier » : Arsène Lupin gentleman cambrioleur. Le personnage devient immédiatement populaire et Leblanc en fait le héros d’une longue série d’aventures. Au total trente récits, parmi lesquels Arsène Lupin contre Herlock Sholmès (1908), L’Aiguille creuse (1909), Le Bouchon de cristal (1912), Les Huit Coups de l’horloge (1921), La Cagliostro se venge (1935)... Maurice Leblanc est mort en 1941 à Perpignan.

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