Nous ÃĐtions rÃĐunis à la campagne un soir d'hiver. Le dÃŪner, gai d'abord, comme l'est toujour un repas qui rÃĐunit de vrais amis, s'attrista vers la fin au rÃĐcit de l'un de mous, mÃĐdecin, qui avait eu à constater une mort violente et dramatique dans la matinÃĐe. Un fermier des environs, que nous connaissions tous pour un homme honnÊte et sensÃĐ, avait tuÃĐ sa femme dans un accÃĐs de Jalousie trop fondÃĐe. AprÃĐs les question prÃĐcipitÃĐes que fait toujour naÃŪtre un ÃĐvÃĐnement tragique, aprÃĐs les explications et les commentaires, vinrent naturellement les rÃĐflexions sur la nature du fait, et je fus surpris de voir comme il ÃĐtait diversement apprÃĐciÃĐ par des Esprits que semblaient relier entre eux, à beaucoup d'autres ÃĐgards, les mÊmes idÃĐes, les mÊmes Sentiments, les mÊmes principes. L'un disait que le meurtrier avait agi avec toute la luciditÃĐ de son jugement, puisqu'il avait eu la conscience de son droit; l'autre affirmait qu'en se faisant justice à lui-mÊme un homme de moeurs douces avait dÃŧ Être Sous l'empire d'une dÃĐmence passagÃĐre. Un autre haussait les ÃĐpaules, regardant comme une lÃĒchetÃĐ de tuer une femme, si coupable qu'elle fÃŧt; un autre encore regardait comme une lÃĒchetÃĐ de la laisser vivre aprÃĐs une trahison flagrante. ...
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