Cette jeune rebelle a dรฉbutรฉ sa carriรจre de mangaka en 1999 et ne cesse depuis de faire parler d'elle. Elle n'hรฉsite pas ร aborder des thรจmes tabous au Japon : mal รชtre et violences diverses et met en รฉvidence les dangers de ces comportements autodestructifs. Victime de ce genre de violence, Keiko Suenobu relate avec beaucoup de sensibilitรฉ et de rรฉalisme l'enfer quotidien de ces jeunes " ijimes *".
*L'ijime (terme japonais) est la tรชte de turc de la classe, la victime toujours brimรฉe par ses camarades.