L'auteur analyse le processus d'interpénétration, par filialisation, des secteurs public et privé depuis l'après-guerre. Il en recherche les raisons dans le contenu des missions confiées aux entreprises publiques, alternativement incomplet ou au contraire encombré de stratégies hétérogènes... voire contradictoires : celles de l'État, celles des directions d'entreprises, des groupes de pression, etc. Il éclaire ainsi les bases objectives du dilemme « étatisation ou privatisation » auquel les entreprises nationalisées étaient et restent aujourd'hui encore confrontées.