Célian est sexy, séducteur, sombre et sûr de lui.
Toutes les filles du lycée craquent pour lui, et il ne se gêne pas pour en profiter !
Toutes, sauf Alayna. Surnommée la reine de glace, elle se fout de l’amour et des hommes : que du vent et une promesse de cœur brisé, à ses yeux.
Rien ni personne ne la fera changer d’avis, et elle envoie bouler les audacieux d’une pique bien sarcastique !
Il en faut beaucoup plus pour décourager Célian : plus elle résiste, plus elle l’intrigue… plus il la veut. Et il compte l’avoir.
***
– Tu es en train de me regarder dormir ? murmure Célian en gardant les yeux clos.
– Non.
Péniblement, il ouvre un œil, puis l’autre, et je ferme rapidement les miens en riant.
– Tu vas tomber amoureuse de moi encore plus vite que je le pensais, marmotte-t-il d’une voix endormie.
– Prends pas tes rêves pour une réalité.
– Tu dors déjà dans mon lit, objecte-t-il. Et tu portes une tenue plus qu’inconvenante.
Comme pour vouloir s’en assurer, il soulève le drap, révélant mes jambes nues. Je l’abaisse aussitôt, toute rougissante.
– Putain ! s’exclame-t-il, les yeux à présent grands ouverts. Tu es trop sexy dans mon tee-shirt, Aly. Comment ça se fait que je n’aie rien remarqué hier soir ?
– C’est juste un tee-shirt.
Je me sens un poil troublée par ce compliment réconfortant.
– J’ai hâte de voir ce qui se cache en dessous. (Dans un geste incroyablement sensuel, il retire la couverture afin de dévoiler mon buste, puis il attrape l’ourlet du tee-shirt pour caresser le tissu.) Même si j’arrive déjà à deviner, reprend-il, taquin. J’ignorais que ce tee-shirt était aussi fin, on voit vraiment tout à travers.
L’expression d’horreur qui traverse mon visage le fait rire. Saisie de honte, je dégage vivement sa main de ma hanche et rabats la couverture sur moi. Je baisse même la tête pour cacher mon visage, mais Célian m’en empêche en relevant mon menton d’un doigt. Tout à coup, il se redresse sur un coude pour me dévisager d’un air suspicieux.
– Tu empestes la menthe.
Oh merde !
Je lui réponds le plus naturellement du monde. Du moins, j’essaie.
– Bah, je me suis brossé les dents hier soir.
– Non, mais là, j’ai l’impression que tu as avalé une boîte entière de Tic-Tac. (Ses sourcils se froncent encore plus, puis il écarquille grand les yeux sans retenir un éclat de rire.) Attends, ne me dis pas que tu t’es levée ce matin exprès pour aller te laver les dents ?
– Je n’ai pas que ça à faire !
***
Bad Boy Crush, de Lou Everly, histoire intégrale.