Texte établi et annoté par Henri Debray. Introduction et notes historiques par Michel Crouzet. "Quand enfin Lucien fut délivré des compliments des officiers, du service à la caserne, des trente-six trompettes, etc., etc., il se trouva horriblement triste. Une seule pensée surnageait dans son âme : “Tout cela est assez plat ; ils parlent de guerre, d’ennemi, d’héroïsme, d’honneur, et il n’y a plus d’ennemis depuis vingt ans ! Et mon père prétend que jamais des Chambres avares ne se détermineront à payer la guerre au-delà d’une campagne. À quoi sommes-nous donc bons ? À faire du zèle en style de député vendu.” [...] N’eût-il pas mieux valu être fou de bonheur, comme l’eût été, dans la position de Lucien, un jeune homme de province dont l’éducation n’eût pas coûté cent mille francs ? Il y a donc une fausse civilisation ! Nous ne sommes donc pas arrivés précisément à la perfection de la civilisation ! Et nous faisons de l’esprit toute la journée sur les désagréments infinis qui accompagnent cette perfection !"
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