«Écrire l’histoire de Marie-Antoinette, c’est reprendre un procès plus que séculaire, où accusateurs et défenseurs se contredisent avec violence. Le ton passionné de la discussion vient des accusateurs. Pour atteindre la royauté, la Révolution devait attaquer la reine, et dans la reine la femme. Or, la vérité et la politique habitent rarement sous le même toit, et là où l’on veut dessiner une figure avec l’intention de plaire à la multitude, il y a peu de justice à attendre des serviteurs complaisants de l’opinion publique. On n’épargna à Marie-Antoinette aucune calomnie, on usa de tous les moyens pour la conduire à la guillotine; journaux, brochures, livres attribuèrent sans hésitation à la «louve autrichienne» tous les vices, toutes les dépravations morales, toutes les perversités; dans l’asile même de la justice, au tribunal, le procureur général compara pathétiquement la «veuve Capet» aux débauchées les plus célèbres de l’Histoire, à Messaline, Agrippine et Frédégonde.» — Stefan Zweig.
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