Il est le roi de France et de Navarre qui a voulu dépasser les clivages et faire vivre ensemble catholiques et protestants. Et il en est mort.
Le vendredi 14 mai 1610, Jean-François Ravaillac, catholique exalté originaire d’Angoulême, poignarde le souverain dans son carrosse, rue de la Ferronnerie. Il voulait en finir avec « cet hérétique paillard, parjure et renégat » dont la conversion n’était que façade.
Dans un texte haletant, Max Gallo dresse le portrait d’Henri IV, ce béarnais vigoureux, grand amateur de chasse, imbattable au jeu de paume, fou de femmes, et qui n’aura de cesse de consolider l’État, d’administrer une saine justice et d’éviter que la France sombre dans la guerre civile.
Pour les ligues catholiques, Henri IV sera, jusqu’au bout, un « voleur d’âmes ». Mais l’Histoire retiendra de ce grand roi qu’il était celui de tous les français, apôtre infatigable de la tolérance et de la concorde.