Le Surhumain, la guerre, la pauvreté, la violence, le désir, la ville, les îles, le corps : tout ici s'agrège et s'entrechoque, et c'est toute notre civilisation et son histoire qui vient se lire elle-même.
On n'en a jamais fini de se plonger dans ce texte, d'y mesurer son propre chemin intérieur, de s'y ébrouer – et de s'enfuir. A la fin, plus rien qu'un âne qui brait inlassablement.
On a la chance que la première traduction, celle de Henri Albert, au tournant du XXe siècle, soit elle aussi devenue ce monument incontournable.
Ce sont des forces pour le présent. Forces mauvaises et forces belles, mêlées indissolublement.
FB