Sophie tient à peine sur ses pieds quand elle apprend qu’être bavard n’est pas le privilège des grands. Elle utilise les mots et récite des poésies toutes aussi insolites les unes que les autres, sans toujours en comprendre le sens, mais ça fait son petit effet. C’est sûrement à ce moment-là qu’elle est atteinte du virus de l’expression, d’abord au micro dans le brouhaha d’un piano-bar (le jazz, son premier grand coup de cœur